Nouvelles des équipes de pays de l’ONU #51

Partout à travers le monde, les équipes de pays des Nations Unies et leurs partenaires, dont les gouvernements des pays hôtes, continuent de travailler ensemble pour aider les pays à faire face à l'impact multidimensionnel de la pandémie de COVID-19 et à mieux se relever en vue d’accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Les équipes de l’ONU répondent parallèlement à d'autres défis et concentrent leurs efforts sur l’aide aux personnes les plus vulnérables. Voici quelques-unes des interventions notables qu’elles ont menées dans ce sens au mois de mars 2022.
COVID-19
Albanie
31 mars – Sous la direction de Fiona McCluney, la Coordonnatrice résidente, l'équipe de l’ONU en Albanie continue d’appuyer la rispote des autorités face à la pandémie de COVID-19 en aidant à assurer la continuité de la fourniture de services essentiels et à renforcer les lois visant à protéger les groupes vulnérables, notamment les personnes ayant le statut d'apatride et les enfants. Sur le front sanitaire, l’ONU a fourni des ambulances et des équipements pour la détection rapide de la COVID-19. Elle a également distribué du matériel permettant de prévenir les contaminations à la COVID-19 à plus de 100.000 enfants dans plus de 300 écoles l'année dernière. Plus de 60.000 personnels de santé et volontaires ont été formés à la prévention, au contrôle et à la surveillance des infections, tandis que 7.000 nouveau-nés ont bénéficié d'une amélioration de la qualité des soins néonatals. L’équipe de l’ONU a en outre distribué des produits d'hygiène à 10.000 enfants et parents. 9 000 femmes ont été testées pour le cancer du col de l'utérus et plus de 1.500 patientes ont bénéficié d’une radiothérapie.
Éthiopie
2 mars - Sous la direction de la Coordonnatrice résidente Catherine Sozi, l’équipe de l’ONU en Éthiopie s’attaque aux effets multidimensionnels de la pandémie de COVID-19 sur le pays. Elle a soutenu le lancement d'une deuxième campagne de vaccination à l'échelle nationale et distribué plus de 830.000 masques, ainsi que 2.500 combinaisons de protection, 1.600 blouses chirurgicales et 1.000 visières de protection aux personnels de santé du pays. L'UNICEF a de son côté soutenu l'achat et la distribution de plus de 14 millions de vaccins. L’équipe de pays de l’ONU a travaillé avec les autorités sur des activités de communication sur les risques et, par le biais du HCR, a fait un travail de plaidoyer pour soutenir l'inclusion des réfugiés et des demandeurs d'asile dans les efforts nationaux de prévention et d’intervention. Dans le pays, quelque 20.000 réfugiés ont reçu une première dose de vaccin et plus de 5.000 réfugiés ont bénéficié d’un schéma vaccinal complet.
Malaisie
9 mars – Sous la direction de la Coordonnatrice résidente Karima El Korri, l’équipe de l’ONU en Malaisie continue de soutenir la riposte nationale face à la pandémie de COVID-19. L'OMS fournit des conseils techniques, notamment pour aider à renforcer la stratégie nationale de surveillance génomique, tandis que le HCR a intensifié son action auprès des réfugiés pour s'assurer que les enfants sont vaccinés. Pour renforcer les mesures de prévention et de détection, l'OIM a distribué des kits de santé et des trousses d'hygiène aux migrants dans le cadre d'un projet financé par l'UE, tandis que l'ONUDC a fourni plus de 20.000 tests pour le dépistage de la COVID-19 et 5.000 combinaisons de protection au Département correctionnel malaisien. S’agissant du travail de communication et de sensibilisation, le PNUD soutient des initiatives visant à convaincre les populations autochtones de se faire vacciner et prête main forte pour la mise en œuvre d’activités visant à lutter contre les inégalités en matière de vaccination.
Namibie
17 mars – Sous la direction du Coordonnateur résident Sen Pang, l’équipe de l’ONU en Namibie continue de soutenir la mise en œuvre de mesures de prévention contre la COVID-19 et d’améliorer la couverture vaccinale. L'OMS travaille avec le gouvernement pour faire en sorte que le système de santé publique puisse résister aux futurs chocs sanitaires. L’équipe de l’ONU fournit également un appui sur le plan socio-économique, le PNUD collaborant avec les autorités nationales pour évaluer l'impact de la COVID-19 sur le tourisme et la FAO travaillant sur la question des systèmes alimentaires. Avec plus de 21 % de la population éligible bénéficiant désormais d’un schéma vaccinal complet, l’ONU en Namibie organise de nouvelles campagnes de sensibilisation à la vaccination à destination des élèves âgés de 12 à 17 ans.
Papouasie-Nouvelle-Guinée
3 mars - En Papouasie-Nouvelle-Guinée, sous la direction du Coordonnateur résident par interim Dirk Wagener, l’équipe de l’ONU continue d'aider les autorités à répondre à la crise de la COVID-19. Elle axe ses interventions sur l’amélioration de la couverture vaccinale, le soutien aux activités de communication sur les risques et de mobilisation de la population, ainsi que l'amélioration du support logistique et le renforcement des moyens d’analyse en laboratoire, en étroite coordination avec les partenaires de santé. Grâce à l'initiative Spotlight - l’alliance entre l'UE et l’ONU - l’équipe de l’ONU collabore avec les autorités pour protéger les femmes et les filles contre la violence, un défi majeur dans le pays à l’heure de la pandémie. Elle réalise par ailleurs une deuxième évaluation des impacts sociaux et économiques de la COVID-19 aux fins de soutenir les politiques visant à protéger les personnes les plus vulnérables.
Timor-Leste
7 mars - Sous la direction du Coordonnateur résident Roy Trivedy, l’équipe de l’ONU au Timor-Leste soutient la riposte du pays face à la COVID-19 et ses efforts de relèvement post-pandémique, notamment par l’achat d'équipements essentiels, la gestion de centres d'isolement sécurisés et le renforcement des capacités nationales et des moyens de prise en charge médicale. L’équipe de l’ONU apporte également son appui dans le cadre d’initiatives nationales de vaccination en s’efforçant d’amener à la vaccination les personnes qui vivent dans les zones reculées et difficiles d’accès. Elle continue en outre à fournir un soutien en matière de communication sur les risques afin de contribuer à prévenir la propagation du virus, tout en travaillant à élever le niveau de confiance de la population dans la vaccination. Ces initiatives sont mises en œuvre aux niveaux communautaire et local, notamment par le biais de campagnes d’information scolaires et la diffusion de messages d'intérêt public.
Mécanisme COVAX
Costa Rica
4 mars - Le Costa Rica a reçu en provenance de la France plus de 200.000 doses du vaccin Pfizer contre la COVID-19 par le biais du mécanisme COVAX.
Ethiopie
2 mars - Plus de 24 millions de vaccins anti-COVID-19 livrés à l’Éthiopie par le biais du mécanisme COVAX ont été administrés à la population du pays jusqu’ici. Près de 20 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin.
Honduras
17 mars - Le Honduras a reçu près de 350.000 doses du vaccin Pfizer contre la COVID-19 en provenance des États-Unis par le biais du mécanisme COVAX, ce qui porte à près de 4,8 millions le nombre total de doses de vaccins que le pays a reçues par le biais du mécanisme COVAX. Près de 12 millions de vaccins ont été administrés, contribuant à la vaccination complète de 4,6 millions de personnes, soit plus de 46 % de la population éligible.
Malaisie
9 mars - À ce jour, avec près de 1,4 million de doses de vaccins anti-COVID-19 arrivées dans le pays par le biais du mécanisme COVAX, plus de 25 millions de personnes, soit près de 80 % de la population, bénéficient d’un schéma vaccinal complet contre le COVID-19. Plus de 45 % de la population a reçu une injection de rappel du vaccin anti-COVID-19.
Mexique
4 mars - Plus de 18 millions de doses du vaccin AstraZeneca contre la COVIDc-19 sont arrivées par le biais du mécanisme COVAX, portant le total des doses de vaccins reçues par le pays à plus de 24,6 millions. Cette livraison de vaccins permettra de poursuivre la vaccination de la population cible, qui compte près de 26 millions de personnes, représentant 20% de la population totale.
Papouasie-Nouvelle-Guinée
3 mars - Le pays a reçu près de 1,3 million de vaccins anti-COVID-19 des laboratoires AstraZeneca, Sinopharm et Johnson & Johnson, dont près de 300.000 doses d’AstraZeneca sont arrivées via le mécanisme COVAX en provenance de pays comme l'Australie, la Chine, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis.
Timor-Leste
7 mars - Au Timor-Leste, plus de 670.000 personnes de plus de 18 ans - soit 85 % de la population - ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19. Plus d'un demi-million de personnes de plus de 18 ans - soit plus de 71 % - bénéficient d’un schéma vaccinal complet. Sur le nombre total de vaccins anti-COVID-19 que le pays a reçus, près d'un demi-million lui ont été livrés par le biais du mécanisme COVAX.
Venezuela
18 mars – 4.680.000 nouvelles doses de vaccins anti-COVID-19 de Sinopharm sont arrivées au Venezuela par le biais du mécanisme COVAX, ce qui porte à plus de 16.700.000 le nombre total de doses de vaccins anti-COVID-19 reçues par le pays par le biais de ce dispositif.
AUTRES INTERVENTIONS
Malawi
11 mars – Sous la direction du Coordonnateur résident par intérim Shigeki Komatsubara, l’équipe de l’ONU fournit un appui au gouvernement à la suite d'une récente flambée de polio dans le pays, une première au Malawi depuis 30 ans et une première en Afrique depuis plus de cinq ans. Une campagne de communication sur la prévention de la polio a été lancée immédiatement après le début de l'épidémie et une équipe d'intervention rapide déployée au Malawi par l’ONU et ses partenaires a travaillé au renforcement de la coordination, de la surveillance, de la gestion des données, de la communication et des interventions sanitaires. L'OMS et l'UNICEF apportent leur soutien aux autorités dans le cadre de l'évaluation des risques et les autorités sont en train de préparer au moins quatre campagnes de vaccination de masse avec l’appui de ces deux organismes onusiens. Le premier cycle de vaccination devrait commencer le 21 mars.
Moldova
8 mars – Sous la direction du Coordonnateur résident Simon Springett, l’équipe de pays de l’ONU en Moldova a confirmé que le HCR avait mis en place, le 2 mars, son premier pont aérien humanitaire pour venir en aide aux réfugiés fuyant l'Ukraine. Le HCR a commencé à distribuer environ 2.000 couvertures thermiques qui viennent d'arriver à des familles de réfugiés ayant des enfants et à d'autres personnes vulnérables au niveau d’un point de passage frontalier, dans le sud de la Moldova. Plus de 250.000 réfugiés ont traversé la frontière ukrainienne en moins de deux semaines et plus de 100.000 réfugiés sont restés dans le pays. Près de 70 % des réfugiés sont des femmes et des filles et près d'un réfugié sur deux est un enfant. L’ONU continue à répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables sur le terrain, en particulier des femmes et des enfants, par le biais notamment de l’UNFPA, du HCR et de l'UNICEF.
Mozambique
11 mars – Sous la direction de la Coordonnatrice résidente Myrta Kaulard, l’ONU au Mozambique fournit un appui aux autorités dans le cadre de la gestion des effets du cyclone Gombe, qui a touché terre dans la province de Nampula aujourd'hui, trois ans après que le cyclone Idai ait dévasté le pays. L’ONU collabore avec les autorités afin de fournir un appui immédiat et une aide humanitaire qui permettra de sauver des vies et d’aider les personnes touchées par la catastrophe à survivre. La province de Nampula est densément peuplée et a accueilli plus de 100.000 personnes déplacées par le conflit à Cabo Delgado. L’équipe de l’ONU est préoccupée par le sort des 1,4 million de personnes qui vivent dans les zones à haut risque (PAM - "Analyse et cartographie automatiques des catastrophes", ou ADAM en anglais) se trouvant sur la trajectoire anticipée du cyclone et qui pourraient être exposées au danger pendant quatre jours.
Tadjikistan
24 mars – L’équipe de pays de l’ONU au Tadjikistan aide les autorités à répondre aux besoins de plus de 14.000 réfugiés et demandeurs d'asile, dont beaucoup sont originaires d'Afghanistan. Le HCR travaille en étroite collaboration avec la Coordonnatrice résidente Sezin Sinanoglu pour répondre aux besoins des personnes vulnérables. 40 millions de dollars sont en train d’être mobilisés dans le cadre d'un Plan d'intervention pour les réfugiés qui rassemble plus de 30 partenaires humanitaires et de développement, dont l'OIM, le PNUD, l’UNFPA, le HCR, l'UNICEF, l'ONUDC, le PAM et l'OMS. L'année dernière, l'équipe de l’ONU a fourni une assistance scolaire à 860 enfants, un soutien juridique à plus de 4.000 personnes et des colis alimentaires à environ 13.000 réfugiés et demandeurs d'asile, dont près de 70 % étaient des femmes et des enfants. Elle a également travaillé avec les autorités pour inclure les réfugiés dans les populations cibles de la lutte contre la COVID-19. Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, s'est rendu au Tadjikistan la semaine dernière et a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour aider les afghans réfugiés au Tadjikistan, dans la région et au-delà.
Ukraine
18 mars - Depuis Lviv, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaire Osnat Lubrani a fait savoir que l’équipe de l’ONU travaillait à mettre en œuvre une réponse conjointe visant à intégrer les besoins de développement à long terme à la réponse humanitaire d’urgence déployée en réponse à la crise. Le PAM vient en aide aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, la nutrition restant un problème majeur, surtout pour les enfants âgés de 6 à 23 mois. Robert Piper, le Sous-Secrétaire général des Nations Unies chargé de la coordination des activités de développement, a indiqué que la crise avait également des répercussions sur les pays voisins et d’autres pays dans le monde et que les coordonnatrices et coordonnateurs résidents de plus de 100 pays avaient fait remonter des informations montrant que la crise en Ukraine avait déjà ses premiers effets sur le développement durable de ces pays.














